mardi 5 juin 2012

QUESTIONS

Bon, je me pose des questions... Paraîtrait que " raconter sa vie " rendrait plus heureux ( Libération de ce matin ), que tu cracherais des geysers de dopamine  plus hauts que ceux du parc de Yellowstone et que ça mettrait de la joie dans les neurotransmetteurs qui encombrent les circonvolutions de ta petite foirefouille... Comme disait Charles Pernod  dans ses contes à saouler les pt'its enfants " Tire la chevillette et la bobinette chera "... Ca t'ouvrirais d'autres portes quoi... C"est de la science dirait le Zébu entre deux équations... Les houppettes des Nimbus en folie, les trouvailles de Géo en chaleur, c'est incontournable... On l'affirme dans les " milieux bien informés ", dans les colloques des " pensifs penseurs " ( merci Boris ) et chez les Sopranos qui me manquent beaucoup...
Note bien, que pour ma part, depuis que j'ai quitté le bunker et que j'ai une serpillière neuve, je suis à trois poils du bonheur total... Le nirvana au bout du balai à chiotte... Regarder un bidon de cire d'abeille, une boite à cirage, une étagère bien lustrée ça suffit à me remettre de l'ail dans le gigot... Donc, pas concerné qu'il est le zigue, peinard comme un caram'bar dans son emballage avec la petite devinette sur le papier....
Mais sans gêne (ça change du quand même traditionnel), ça m'interlope ces histoires...
Comment tu fais pour " raconter ta vie ", par quoi tu commences ? Comment ça se bidouille une existence ? Le passé, c'est d'un pénible, le présent c'est d'un ennui et l'avenir est allez à toire (si je peux !) Et faut  bien comprendre  que les gens sont méchants, et que si tu jactes trop longtemps, que tu débutes entre les mains de la sage-femme pour terminer au crématorium,  soit ils allongent la mâchoire d'un air entendu, soit ils continuent à beurrer leurs tartines... T'emmerde tous le monde avec tes calembredaines...
Et encore faut-il que tu aies un vécu plus épais que le papier peint que je viens de mettre dans ma chambre à coucher pour captiver un minimum la populace... Attila, De Gaulle, Jésus ou Enrico Macias (par ordre d'apparition à l'écran), notre bonne Lucette de Meudon ou la femme à Poulidor d'accord... Ca peut intéresser les gazettes, mais ma pomme par exemple ? Hein ! C'est le désert de Gobie, l'autoroute du soleil un dimanche de Toussaint ! La salle des pas perdus ou le cerveau de J. P. Pernaud, y's'passe par grand-chose... Bien sûr, je pourrais narrer quelques anecdotes truculentes... Comment j'ai un jour volé un boeuf n'ayant pas d'oeuf sous la main, comment j'ai trempé mes petons dans l'eau de la Claire Fontaine, mais y'a pas de quoi retapisser Versailles... Avouez... Sinon c'est la gégène, bande de terroristes !
Vous me direz (ou pas) soixante ans de bons et loyaux sévices, ça compte non ? 

1 commentaire:

 H                                                                                                           U                              ...