jeudi 7 juin 2012

SLOGAN

Nom d'un plateau de fruits de mer ! Voilà que ça te reprend mon vieil Armand. La gratouille, la chatouille, la bistouille, la carambouille et la grande trouille. Comme une chtouille mal soignée ( aujourd'hui on dit mst, c'est plus clinique mais moins rigolo ! ). Il a raison Vieux Droopy, ce besoin insatiable qu'ont les vieux cons de l'âge ( je sais elle facile, mais je prétends pas au Nobel, et puis je suis pas le premier à la faire ! ) de bavasser sur leurs exploits passés, leurs chères campagnes, leurs chers enfants, leurs chères chair ( plus très ferme ), l'envie de faire des tours de passe-passe avec leurs souvenirs, de dire " moi,  j'étais là quand...",  Tu te souviens Marinette... " on s'en bat les roustons, on s'en tamponne le coquillard...  Quand t'as la cervelle qui part en sucette et, que pour la millième fois, tu racontes comment t'as trucidé le Duc de Guise, devant la couvée médusée au repas du Dimanche, il faut le savoir mon vieux Grégoire, t'emmerdes tout le monde...Faudrait appeler la garde ( qui meurt mais ne se.... ) pour te fermer le clapet... Mais ils n'osent pas les jeunots, because, le géniteur, celui qu'est au-dessus de l'arbre, le respect au père, au grand-père, à la mère ( Méditerrannée pardon ! ) enfin tout le tsouin tsouin qu'est censé mettre du cirage sur les pompes familiales... On se sert les coudes autour de la tablée, on mate les mouches et on attend que ça passe... Va bien finir par s'endormir dans ses godes y yo ( c'est un terme autrichien, vous pouvez pas comprendre ! ) l'ancêtre...
Après, faut comprendre... On est mûrs comme il dit l'arsouille, donc, prêts à tomber de la branche, de s'ramasser dans l'herbe qu'est pas si verte qu'on croit... Moi qui vit comme un Bernard-l'Hermite, ça arrive que ma coquille m'engueule parce que je raconte toujours les mêmes charades... Après trois canons, voilà que je deviens un groupe de rock à moi tout seul... Y'à des témoins... Si je ne m'abuse ( comme disait le docteur ) j'ai dû tanner la couenne d'un max de monde aussi... Mais René, j'ai pas de regrets. C'était par inadvertance... Des accidents de chopine... Un besoin d'exister... Ou seulement le ciboulot en partance... Va savoir... Aujourd'hui, je fais gaffe, je prends la posture du flamand rose, droit sur une patte à becqueter des embryons d'avenir... J'écris des conneries, ça permet de faire le tri sans trop faire suer la populace... ( L'espoir fait vivre... )
J'ai pu qu'un slogan " J'emmerde personne, mais personne ne m'emmerde. "

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