jeudi 24 janvier 2013

EN AVANT LA ZIZIQUE

Un lundi comme les autres... Vous allez me dire...  J't'en fous bijou... D'abord, je me suis  cogné une fugue de pantoufles... Bien calée sous le canapé, la gauche avait décidé de prendre quelque repos... La droite comme toutes les droites du monde choisit l'ordre et sortit fissa de sa cachette...Mais l'autre, plus hargneuse qu'un Mélanchon en furie refusa tout compromis... Remarque, moi je la comprends, c'est pas drôle d'avoir tout le temps un panard qui t'écrase et de respirer la chaussette pas propre...  D'un autre côté, je pouvais pas rester toute la journée avec une seule savate... Ca déséquilibre le bonhomme plus sûrement que trois canons de blanc... Me voilà donc à quatre pattes, le manche à balai prêt à tout, à ratisser le dessous du meuble... Bien sûr, comme les objets ont une âme, la charentaise forte de sa position se tire à chaque coup d'essuie-glace. Je récupère un tas de machins dont j'ignorais la présence... Poussières, vieux mègots... Un bulletin de naissance que je croyais avoir avalé, une baleine de parapluie, une dissertation en grec ancien...Même une corne de rhino que j'avais égaré depuis mon dernier safari en Charentes Maritimes... ( Si vous faîtes l'effort après trois bouteilles de pinot vous les voyez les rhinos ).
Et là... Vous z'allez pas en croire vos mirettes... D'un coup, l'ampoule de ma lampe de chevet explose me foutant une peur bleue et me plongeant dans le noir... Je me tortille genre vermicelle dans l'eau bouillante et j'en profite pour me fracasser le crâne contre le guéridon qu'est dur comme le coeur de ma mie quand elle s'ennuie... Joignant le geste à la parole ( en gros je pousse une gueulante ) je me relève trop vite - je vous rappelle que j'étais à croupeton à essayer de récupérer cette saloperie de babouche - et voilà que je me tirebouchonne le DO. Comme c'est pas la première FA que ça m'arrive, je me RÉserve le droit de rester au SOL comme un boxeur sonné... A deMI dans les vapes, je passe en revue tout un régiment d'étoiles qui se foutent pas mal de ma SItuation plus que critique...
Je me dis dans mon Edgar intérieur ( voir Faure ) " En avant la zizique... Te voilà bon à faire la limace en attendant que tout se débloque... Peut-être Lundi prochain si tout va bien...
La godasse en rigole encore....



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 H                                                                                                           U                              ...