samedi 4 mai 2013

LETTRE OUVERTE

Cher Monsieur Fassbouque.
Je me permets de vous bafouiller en ce matin pluvieux - plus vieux - pour solliciter auprès de votre Illustrissime une requête qui je l'espère (fouettard)  sera prise en compte (a dormir debout) au plus vite par votre Grandeur.
Chaque jour que le Bon Dieu fait, et les autres aussi, vous me proposez de nouveaux amis... 
Syfrelin Malboroughe, Cornélius Vicaire, Abdelharam Morcif, Jean-Bernard Courtepatte, Michelette Grobillard et tant d'autres qui m'échappent, seraient prêts à venir me serrer la paluche, tailler le bout de gras et pouquoi pas, entamer des casses-croûtes virtuels pour peu que Mézigue se mette à jouer de l'Azertyuiop comme un bossu en mal de neuvaines...
Chante joli moineau, t'auras une belle cage... Franchement vous qui me connaissez jusqu'au tréfonds (communs de placements), qui avez répertorié mes abbatis et mon adresse IP ( A part peut-être le petit grain de beauté malicieusement placé sur ma roubignolle droite... C'est un secret que je vous livre gratos...) vous devez bien vous douter que pour ma pomme, discutailler avec tous ces gens, fussent-ils gentils, agréables et abonnés à l'annuaire des P.T.T. serait aussi incongru que d'enlever la graisse sur un magret de canard sous prétexte qu'on est au régime...
Bien sûr l'idée frondeuse d'employer des noms de guerre comme KlicBarbouze, ShitKebbab, JunkerBlues ou plus simplement René PatteFolle pour aller lancer un bouchon sur la " toile " et attendre de voir ce qu'on sort comme poiscaille est parfois tant tante (Cherchez pas c'est la soeur de ma mère...) mais se lancer dans un papotage inconsidéré c'est pire que d'attaquer le Mon-Blanc en tongues...
Pour tailler la bavette, faudrait aussi que ces zigotos sachent à qui ils ont affaire... On va pas s'embrocher avec le premier pékin venu sous prétexte qu'on est tous deux sous le même abri bus quand même...Vous connaissez l'argousin, il fait pas dans la dentelle....
Faudrait d'abord ( et tribord ) qu'ils soient un peu vieux, un peu réacs... Qu'ils aiment les vieilles rengaines du siècle dernier, qu'ils connaissent le noms des six Rolling Stones et celui des sept Nains... Qu'ils soient fumeurs, inconditionnels du poulet à l'ail et au gingembre et de la Costière de Nimes... Qu'ils fricotent avec la littérature de gare et les souvenirs de Marcel Brechet, poilu de la Grande Pouillerie, aujourd'hui dcd (ça va plus vite !) qui, par un concours de circonstances (a un cambrioleur) se retrouva maqué avec l'héritière des Brasseries Krokenbourg, et dont la vie ne fut qu'une beuverie sans fin... Sans parler du Sar Rabindranaduval qui nous a tant fait boyauter quand la téloche était en noir et blanc (de sardines) et de tant d'autres frivolités dont l'histoire serait plus longue à raconter qu'un défilé du Quatorze Juillet sous la flotte...
Vous voyez Grandissime Cancanneur, c'est pas gagné...



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