samedi 27 juillet 2013

OASIS SUITE ET FIN...

Après un " Andy " gargantuesque qui transforma ce petit coin de la planète en quelques milliers de particules ( élémentaires ) sautant en l'air comme une armée de pop corn en furie, nous nous éloignâmes quelque peu de la marée humaine qui pogotait à tout va. Un endroit plus calme où des couples passaient  peinards comme le Condor des Péruviens en poussant des poussettes ( ben oui, tu pousses une poussette, tu tires bien une tirette.. ),  où un vieillard bien mis nous salua d'un coup de panama digne d'un poète coco égaré au Palace ( Cherchez j'vais pas tout vous dire non plus ! ) de quelques loustics qui se préparaient à une gentille noubba, fumant des calumets de la paix dignes du shilom du Vieux Bob... Et là, pendant que l'horloge tournait, après que le piaf suisse aie enfin fermé son clapet sans doute fracassé par un vaurien néo-punk de nationalité étrangère ( Ils étaient légion dans le coin ) nous attendîmes... Longtemps, longtemps... 
Les stars, c'est comme les jolies filles ça aime se faire attendre... C'est pas plus mal d'ailleurs, ça fait monter la mayo, ça crée le  désir et l'impatience, ça fait grimper le thermo, ça t'envoie des chaleurs qui glougloutent doucement, tu te fais cocotte, bouilloire, t'attends de faire de la vapeur,  tout   comme quand les jolies filles... Bref, on était prêts à se faire rembourser les billets et à laisser nos places à un groupe d'handicapés moteurs quand, Pif ! Paf ! et Badaboum ! Les loupiotes qui s'allument... Et quelles loupiotes mes aieux... T'y vois comme en plein jour, Diogène et sa lanterne peuvent aller se rhabiller... Ca bleuit, ça Verdi ( Voir Guissepe ), ça rosit... Ca t'envoies des flashs si haut que même le concierge du Paradis qu'avait perdu ses clefs les retrouve miraculeusement... Regarde bon dieu ! Ca commence...
Pour ce qui est d'entendre, pas besoin de brancher le sonotone à mémé... Un son digne du train qui passe sous le tunnel à toute blinde... Et même si les frèrots semblent pas trop concerné quand ils envoient la sauce, ça nous chauffe déjà dans les pataugas... Ils attaquent dare dare " Wonderwall" THE tube... Et je vous jure sur la tête des enfants que je n'aurai plus jamais ( Ca vaut mieux ), que toute la colonie s'enflamme... La voix ( Noël ou Liam, on voit pas d'où on n'est, les écrans géants c'est pas pour tout de suite... ), les grattes et la machine à baston ça nous promet bien du plaisir... On pensait se fader du thé à la menthe et voilà qu'ils nous mettent une rasade de gnôle dans le gosier qu'on en a la glotte toute brûlante... Je vous passe le second morceau du même accabit pour arriver au... Troisième  ( logique non ? ) et là Fatalitas et Patatras réunis, il suffit qu'un gogo du premier rang envoie un ballon de foot sur la scène - Sans doute en hommage aux origines des Britiches, qu'aiment la picole et le foot ( Ils viennent de Manchester je vous rappelle ) et voilà nos petits salupiots qui s'arrêtent comme s'ils avaient une courante en formation... Ces trouducs quittent la scène... Tu parles d'un chambard... Faut dire qu'à cette époque, ils sont coutumiers du fait, c'est pas la première fois qu'ils allument l'incendie et se barrent sans attendre les pompiers... Du coup,  ça siffle, ça grabuge, ( Un peu... Quelques milliers d'Helvètes en colère sont moins dangereux que Cinquante Argentins pendant la mi-temps du match... ),  ça balance quelques bouteilles et un spiker (ou skipper ) emmerdé comme notre Président quand il nous parle de la reprise économique,  nous promet, juré promis, sur la tête à machin qu'ils vont revenir pas plus tard que tout de suite.. Et les voilà qui se radinent, pas plus gênés que ça... Mauvais foi et compagnie... Allez... On pardonne... En avant la musique... Jusqu'à ce que le frangin du gogo du premier rang en remette une couche... Une pt'ite baballe de rien du tout qui les fait reculer de neuf mètres ( J'ai compté ), remballer leur matos et se barrer sans même un adieux... Y'a eu comme un air de crucifixion dans la foule... Le bar était plein et il s'en est fallu de peu qu'on saute tous par-dessus pour aller leur tanner la couenne à ces ringards... Le sang-froid de l'organisation qui promit à tous un chocolat chaud et fit savoir que Chantal et ses Sept Nains prenaient la suite calma quelque peu les esprits.
Sur le retour on l'avait mauvaise avec la blondinette, mais pas bégueules on s'est écouté la cassette de Standing on the shoulder.... C'était une foutue journée, comme quant tu crève de soif et que tu loupes l'OASIS... C'est ballot...
Dis donc! Je vais l'attendre longtemps ce Godot ! ( Pardon je voulais dire godet, mais c'était trop tentant )...

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