dimanche 4 août 2013

FERNAND ( SUITE ET FIN )

Le Surveillant-Chef de " L'Empreinte " convoque l'Oteur lui reprochant l'orthographe aléatoire de l'expression " A Vau-l'eau ". Lequel rétorque que comme d'habitude il est seul Maître à bord après un gugus qu'il ne connaît même pas, et qu'il fait ce qu'il veut des maux. Il n'aurait eu aucune honte à écrire " Un panier d'écrevices plein de visses " ce qui avouons-le convient parfaitement à cette histoire... 
Le Surveillant opine ( du Chef ) et émet l'hypotaise d'un manque flagrant d'aventures, de cadavres, de roucoulades, de coups de flingots, comme on en gobe partout dans les canards des kiosques... Et votre affaire n'est pas ancrée dans la réalité, pas la moindre auto-fiction comme font les romanciers qui se respectent... On se croirait dans un roman d'Antoine Blondin...
" Minute ! Papillon ! D'abord tu touches pas à Antoine, et puis bougre de nigaut, tu sais bien que la réalité rejoint toujours la fiction... "  renchérit l'Oteur que ces critiques commencent sérieusement à échauffer. Le feuilleton n'est pas fini. D'ici peu Domi le Baltringue va quitter un bocal amerloque, oubliant une langouste toute étonnée d'avoir dû lui sucer l'arête ventrale sans obtenir une honnête rétribution... ( Expression on ne peut plus triviale, mais grosso modo, c'est ce qu'ont raconté toutes les gazettes du monde...) Vont en avoir pour leur pognon les gentils lecteurs. De la fesse, du fric, des tableaux volés, si tu veux, je rajoute un pt'it règlement de compte chez les arcans, un accident de poussette et pourquoi pas une main aux fessses du geolier par Domi l'Obsédé... Mais là, on s'éloigne... Comme disait le poête " La suite serait délectable malheureusement je ne peux... "
Là-dessus, l'Oteur devant tant d'incompréhension décide de clôturer le récit, et d'aller percer les points noirs de sa copine, laissant le soin aux lecteurs bredouilles de terminer cette saga aquatique comme ils veulent... Peuvent relever les casiers à homards à leur guise, tant qu'ils font une bonne pêche... Une mise en garde toutefois, pour les fifrelins qui voudraient entamer une traversée : Ne demandez jamais à un Hareng " Où tu vas ? "
A coup sûr, il vous répond " Je saur "...

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