mardi 24 décembre 2013

LA BELLE HISTOIRE

Il faut se souvenir que l'Orage, cette foutue invention du ciel s'en va rouler carrosse chez les Pauvres, dans les  quartiers de la Basse-Ville où ils s'entassent dans des clapiers autour d'une pauvre dinde esseulée entre deux navets et quatre marrons. Pauvre volatile qui se doutait bien que cette période serait néfaste pour ses vieux jours, comme la Rose de la rue St Vincent qui voit la pt'ite croix de la basilique **.
Il tambourine l'Orage... Il secoue les devantures des pauvres magasins fermés jusqu'à la reprise économique... S'engouffre dans la rue des Sans-abris, emporte quelques tuiles, inonde quelques caves... Les Pauvres, c'est les pertes et profits du Bon Dieu qu'est un sacré salaud de Capitaliste qui s'est donné aux Marchés en se grattant les Bourses...
Par chance, le pauvre Scribouillard qui trime sur sa page décide que " Trop de bonheur tue le bonheur " et par un excès d'honnêteté, une envie de " Vengeur Masqué " bien compréhensible en ces temps de disette décide d'inverser les rôles...
Voilà que les hommes heureux perdent leur bon travail, que le barbecue met le feu à la jolie Maison au coin de la rue, transformant la jolie pelouse en caca merdeux,  que la jolie femme du voisin - un homme heureux jadis ! - s'en va roucouler avec un pauvre type de la rue des Sans-abris abandonnant les beaux enfants qui de surprise dégringolent de la balançoire et s'en vont zoner sur la Lande en chantant " Vive la Commune ! " ***
Ce qui vous l'avouerez est une bien Jolie Histoire.
** Aristide Bruant.
*** L'Oteur promet qu'à compter de dorénavant, il mettra fin à ces élucubrations ( Voir Antoine ) et  s'efforcera de donner à sa prose un petit air de Jean d'Ormesson. Ce qui bien entendu, n'est pas gagné...

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