lundi 5 mai 2014

VIDE

Bon, c'est vrai... Y'a des matins où t'as beau te gratter le citron, y'a rien qui sort... Pourtant au réveil, bien planqué sous la couette ( Je vous fais la parenthèse, pourquoi on a besoin de se foutre dans un plumard avec des draps, des couvrantes, des plumes de canard, des oreillers, des housses qui rebiquent et vous mélangent les arpions...  Et pourquoi on a besoin de se mettre à deux dans un pageot, à se bousculer, à se transpirer et à gueuler passque l'autre nous pique notre place de parking... Sans compter qu'on ronfle comme une locomotive qui quitte le quai et que ça fouette dans les écoutilles...  Pourquoi on peut pas dormir comme les clebards, les piafs, les moustiques ( Rassurez-moi ça pionce pas un mostiquo tout occupé qu'il est à nous sucer la couenne )... Se mettre en boule comme des matous ou même ne pas dormir du tout ! Je vous le demande.. ). Bref, t'es en quatre, en huit, en foetus et tu te dis que - Cette fois-ci ça va chier ! Pas question de voir la journée dégouliner comme la confiote sur la tartine ! Ca va ruer dans les brancards comme disait un pote infirmier qu'a fini sa vie dans un fauteuil suite à une maladie neusocomiale attrapée à l'hosto de St-Frusquin qu'avait plus assez de subventions pour nettoyer les lavabos ( Edition n° 12345 du Progrès le 4/05/2014 ).
Faut se rendre à l'évidence : T'as la citrouille aussi plate qu'un tapis de snoker, aussi blette qu'une chanson d' Alain Barrière ( né Alain Bellec le 18 Novembre 1935 à la Trinité sur Mer ). T'es dans le vide sidéral ( Dans l'espace personne ne vous entendra crier )... Plus mou qu'une idée d'Alain Soral... Plus triste qu' un ver luisant en panne d'ampoules...
Y'a pourtant des machins dans ce monde qui pourraient te faire frétiller les antennes...
- La manifestation des ours polaires entre Bastille et Nation contre le réchauffement climatique.
- Les conflits entre les partisans de l'indépendance et ceux de la dépendance ( en grève sur le parvis de Notre-Dame de la Bistouille depuis huit jours ).
- Les brisbilles entre les sandwichs grecs et les kebbabs marocains.
Mais rien n'y fait... Tu restes comme une pièce de cent sous dans le fond du larfeuille, comme un cheveu dans le lavabo, un poil de cul dans la cuvette...
Reste plus qu'a faire quelques pas dans la chambrée en se disant que bien entendu : Ça ira mieux demain...


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