mercredi 22 octobre 2014

UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE.

Mademoiselle Coucou a changé de nid... Elle a quitté sa petite niche pour un château en campagne, un machin où rien que dans le salon, tu pourrais organiser le Bal des Pompiers ou le Championnat de course sur glace... Pour aller aux caguoinces, t'as intérêt à avoir un bon gps sinon tu fais dans la culotte... C'est vous dire la surface de carrelage, le taf pour Monsieur Propre ( en vente dans toutes les bonnes pharmacies et officines pour la détection d' Hé ! Bola... ).
Mademoiselle Coucou est un peu perdue au milieu des valises, des meubles des machines à café et du plumard qu'a l'air qu'a l'air tout penaud au milieu de nulle part... Rajoutez là-dessus la ménagerie, les trois clebbards qui perdent le nord devant tant de chambard, le matou qui croquette vaille que vaille, les poissons exotiques qui rêvent d'un peu de tranquillité, les corbaques qui corbautent, les souris qui sourient, les z'orties de sortie et vous z'avez un aperçu du bazar... Le Père Noé est venu jeter un oeil satisfait, regrettant seulement l'absence des diplomamouths, qui, comme on le sait sont en voie de disparition...
Du coup, Monsieur Coucou réintègre la niche. Va jouer l'escargot dans la mansarde le bonhomme...  Le pigeon pas voyageur pour un sou, là-haut dans le pigeonnier... Le crouton dans le garde-manger... Sûr qu'y va pas falloir gambiller trop avec le jaja au risque de s'exploser la calebasse dans les poutres.. T'as plutôt intérêt à jouer  de la flûte que de la contrebasse dans le gourbi sinon t'as plus de place pour les partoches... Une façon comme une autre de naviguer sous les fourches caudines vous me direz... Comme si on pliait pas assez l'échine dans ces temps difficiles...
Vous auriez vu nos coucous se décheniller le dos et les tentacules à porter des trucs que le genre humain n'aurait jamais dû inventer s'il était un peu raisonnable... A laisser leurs éponges dans des escaliers qui  n'en finissaient pas de finir et à se coincer les rotules avec dans la tête ce petit madrigal bien connu " Si tu avances et tu recules comment veux-tu..."? Bref une journée bien remplie bien qu'un peu " particulière " comme disait Marcello en 1977 dans ces temps bénis où on restait bien peinards chez soi...

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