lundi 13 avril 2015

ESTRAGON

Ce matin pas G.C.*. Je tourne. Huit cent tours minute, dans un blues de Muddy quelque part vers Chigaco. Je pense à Mickey Cohen, à une partie de poker où il ne fait pas bon traîner. J'ai ouvert grand les fenêtres et bien sûr le piaf s'est invité au café... Le vilain moineau rigole en me voyant faire la toupie autour des tartines beurrées, à essayer de mettre de l'ordre dans les draps de Mathilde. Faut bien un peu d'hygiène quelquefois... Un peu de frais qui évite les champignons et les ratures... Me demande où j'en suis dans l'écriture de la chanson du siècle. No Comment. Je réponds, parce que je suis bilingue et que les matinées sont pas propices aux choses de l'esprit...
J'ai une journée chargée ce matin et ne sais pas où brancher les fils pour que ça glisse. C'est le privilège des gens qu'ont rien à foutre tu vas me dire... Du coup, je m'embrouille, me prend les pantoufles dans le tapis volant qu'un malvenu a garé n'importe comment et me retrouve, Estragon, sur le canapé à attendre qui vous savez...
* Grand-chose.


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