dimanche 26 avril 2015

T.S.F.

- Après la sortie de mon premier livre, j'étais un jeune écrivain naif et présomptueux. J'ai dit à un critique que je voulais que mes mots et ma littérature ressemblent à une chanson de Lou Reed.. 
- Comme je suis sourd de l'oreille gauche, je pense qu'écrire me permet de vivre en stéréophonie...
- Je n'étais pas un bon élève, et mes professeurs s'étonnaient que je connaisse des textes de Verlaine et Beaudelaire. C'est à cause de mon père qui s'obstinait à me faire écouter Léo Ferré...
P. Djian.
La Vie est un Je.
Y Cause comme ça le Philippe, un samedi soir comme une chanson de Cabrel,  pendant que je lappe ma pâtée et siphonne ma boutanche. Il a les poils qui se dressent quand il entend Mr Tambouriman et parle de Brautigan, Bukowski... De la difficulté d'accorder les mots. C'est pas son pote Eicher qui dira le contraire...
Plus tard, j'écoute la voix de cailloux de Marguerite et m'interlope sur la présence de d'Ormesson dans la Pléiade... (Dis donc ! Menteur à deux balles, avoue que tu t'en fous comme des années yé-yé ! De toute façon, aujourd'hui le Jeannot, il est comme Chirac tout le monde l'aime... )*
Il s'en passe des choses à la T.S.F.
Bon Week-end à vous.
*Voix intérieure. Non autorisée par le CSA et par Suzanne Bobinneau.

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