mardi 6 octobre 2015

PINOCCHIO

Arrive toujours le moment où tu dois te débarrasser du mort. Sortir les cadavres du placard, les plier soigneusement au fond de sacs plastoc opaques ( sinon le type de la décheterie t'enverra paître !  les broyeuses de tout poil n'aiment pas les cadavres c'est bien connu ! ), empiler les bouquins sur le guéridon à trois pattes, chercher une allumette et un peu d'essence... Du coup les fantômes qui taillaient la bavette autour du machin se retrouvent comme un chômeur en fin de droit... Leur faudra pointer ailleurs... Tu dois aussi laisser croupir les vieilles idoles dans leur petites galettes de cire ( Chères images aperçues... ) et rendre à César ce qui est à César... Lequel n'en n'a rien à battre.. Il a déjà assez d'emmerdes avec Brutus, Astérix et sa prostate... Pas plus que le cureton à pèlerine qui te dit que tes breloques valent pas un pet de lapin et que les rayons de sa foirefouille sont déjà assez encombrés par les casseroles des pauvres et les promesses de matins qui chantent...
Alors tu gardes par-devers toi tes vieux ustensiles, tes pantins et ton Pinocchio dont le nez s'allonge chaque fois que tu dis une menterie...

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