mardi 10 novembre 2015

CHANSON DE PREVERT

Mardi... Le Pt'it Prince a dit...
Remisé mes attributs dans le pigeonnier, assaisonnés de quelques trouvailles chipées dans le grand pays humide... La transparence d'une goutte de rosée posée sur le pelage du chien, le bruit de la porte qui craque, de la charpente, et sans doute, le rigodon des mulots qui dansent la gigue dans leur petit deux pièces dessous les tôles qui tangotent avec le zéphyr... ( La vache ! On se croirait dans une chanson de Ferrat ! ). Le goût du saucisson, les bottes mouillées, les traces de pattes du matou autour de l'écuelle ( Peuchère ! On se croirait chez Pagnol ! R'heusement... Y'a pas de cigales, et la Pomponnette est caissière au super-market... Rien à faire de ta farine qu'elle a dit au boulanger... ).  Le blabla de la Denise venue prendre le café... L'odeur de la brioche et de la tarte aux pommes ( Putain ! On se croirait chez Drucker, manque plus que le canapé et l'invité surprise ! )..
Le planisphère qui jaunit sur le mur, que tu sais jamais où se trouve l'Ouzbékistan... Les épingles plantées sur les îles du Sud où tu n'iras ( ou nieras ) jamais parce que t'as pas d'oseille à planquer dans les paradis fiscaux et que les vahinées te passionnent pas... Un rêve de minuit et la " chanson de Prévert " que tu sifflotes comme un piaf enroué autour du café matinal... Même que tu maudis ( un peu ! ) le Lucien Ginsbarre d'avoir pondu cette mélodie à deux sous qui te ronge les neurones au réveil... 
Journal Confus.
Mardi.

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