CROSSFIRE HURRICANE

Gageons que le brigand viendra - période estivale ou pas ! - nous raconter ses lubies jusque sous nos parasols,  même que quand la mer monte, j'ai honte... J'ai honte...  Quand elle descend... Ben... Elle  n'attend personne... C'est con... Bref, y'aurait fallu le noyer dans le lac le zébu pour espérer des vacances chrétiennes et des baisers mouillés...

Mais laissons tomber s'il vous plaît, la grande bleue, les chateaux de la Loire et les crèpes Suzette ( hors de prix ! ) pour nous pencher vers la lucarne qui brille au fond des foyers quand les mioches les yeux plein de sable font des rêves d'algues et de méduses... Le papa pencherait plutôt pour le bikini de la serveuse de la " Paillotte " une bonnasse couleur caramel qui se trémousse devant les bellâtres du bar, mais commme d'hab, c'est une autre histoire... 

Le vieux gnou solitaire qui ne pense pas plus à Fernande qu'à Léonore ( des vieilles copines un peu louches... ), feuillette tranquillement ses jeunes années de petit merdeux quand, accroché aux basques de Mick et sa bande, il complotait déjà des mauvais coups et des pensées obcènes... Les grabataires des années soixante-dix se souviennent... C'était avant-guerre et le Rock and roll Circus battait tambour pendant que le Sergent Pepper's s'essayait au peyolt et autres hallucinogènes prescrits par la morale et les bonnes moeurs... On allait leur mettre cul par-dessus tête aux vieux barbons... Renverser ce monde qu'on disait déjà vieux... Les anglisches bluezy devenaient " le plus grand groupe du monde " faisaient la une de nos magazines, alignaient ces saleté de chansons qui vaincraient l'alzheimer de Robert qui, s'il a avalé son bulletin de naissance conserve à tout jamais l'intro de " Let's Spend... " ou les orgies du " Beggar's Banquet " au fond de sa caboche...
Sacré Robert ! L'en a oublié la plage, les sambas, et la bonnasse de la " Paillotte ".... Si vous le croisez, les yeux dans la vague et les pieds qui tapent gentillement le tempo, c'est qu'il est rempli de Satisfaction...