mardi 2 août 2016

I'M NOT DROWNING

J'ai vu le livre sur l'étagère, mais il était placé trop haut... Si loin qu'il aurait fallu quelques siècles pour l'atteindre, quelques décennies à ramer au milieu des minons du tapis, des cendres de clops et de verres à moitié pleins ( ou à moitié vides, vous connaissez l'adage... ) des notes prises à la va vite, bulletins météos, accusés réceptions de lettres d'amour, mouchoirs froissés oubliés par les Passantes et ma vieille  serviette de campagne qui m'éponge les d'ssous de bras en cas d'efforts intempestifs...  Quelle idée de vouloir faire du rangement, construire une pyramide de guingois où les pseudos bouquins d'art de chez Gibert Jeune, les partitions de G. Guétary, l'histoire des Rolling Stones en douze volumes reliés en peau de zouave  servaient d'assise au carambolage qui toucherait bientôt le plafond qui, on le sait est toujours bas en cas de mauvais temps et bien trop haut quand il faut grimper sur l'échelle et que le fou s'accroche au pinceau... Nous reviendrons un jour prochain sur ces histoires de foldingues occupés à quitter l'asile au plus vite, pas mais aujourd'hui... Parce qu'aujourd'hui, je vous parle d'un carnet plus haut perché que le corbak avec son claquos et que c'est moi qui tient haut la barre sur la marre aux canards... Ne récriminez pas chers paroissiens ! Personne vous oblige à lire ma prose, si ce n'est un bon fond naturel et un peu de compassion ( peut-être ) pour le vieux zébu... Je vous en sais gré et vous épargne en retour la douloureuse épopée de ma bible ( illustrée par Gustave Doré ) qui sert de béquille à ma table de cuisine qui sans elle pencherait pire qu'une tour dont le nom m'échappe...
Vous voyez que rien n'est simple dans ce monde de truffes...
Comment j'ai marché sur l'eau.
Editions ; Aqua-Casert.

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