vendredi 19 mai 2017

PEDRO...

1 ) Ça y est les cocos ! On a de nouveau le tapis, les donzelles à crinoline et les " Acteurs " dont seul, le petit Bertrand sut tirer le portrait correctement ( 2000 ) avec son petit pot d'eau chaude resté dans toutes les mémoires... Croyez pas que je m'y colle de gaieté de coeur... Mais je vous vois tellement las, crevés,  laminés comme un ouvrier sidérurgiste, après cette campagne électorale qui vous a laissé sur le flanc,  que je me sens obligé de tartiner un peu de confiote sur vos biscottes fripées... Et pis, moi, j'ai le temps... Comme le moineau sur le fil, le cureton dans le confessionnal ( ? ), je folâtre, badine et marivaude ( refusés ! ) entre une alerte météo et le résultat des courtines.  C'est pas demain que vous me verrez courir à la recherche du temps perdu...  J'ai l'inconscience d'un philatéliste, la patience d'un entomologiste devant les jours qui défilent à toute blinde et courent je ne sais où, pire le Forrest de l'histoire... Où j'en étais moi...
Ouais, le cinoche... Le nouveau gouvernement.... Faut reconnaître que le jury de Pedro a plus de gueule que celui d'Edouard... Et puis la palme d'or à Cannes, on s'en fout un peu... Que ça nous plaise ou non, c'est pas bien grave, tandis que les réformes et guignolades de l'autre... D'un coup de stylo, ça vous retourne les tapis dans la cambuse... C'est pas pareil...
2 ) Maté l'autre soir sur une chaîne dont on taira le nom, un doc sur les femmes merveilleuses du Pedro justement... Des nanas pyromanes qui passent, dépassent, se surpassent sur la péloche du sulfureux... Des pétroleuses qui vous allument vite fait, grandes gueules et nichons à l'air, broching et larmes à l'oeil... Moi qui aime le cinéma tête à claques du Quentin ou du Bertrand cité plus haut, vous dire comme ça m'emballe... C'est toujours un peu Kill Bill si vous voyez ce que je veux dire... Les mecs sont pas en reste non plus dans les fantasmes de l'hispanique... Ces travelos magnifiques, ces trans plus jolis à regarder que le David à sa grande époque, qui parlent de leur bite en clignant des mirettes, font des oeillades au sinistre Haneke ( qu'est pas si mal non plus, soyons honnêtes...  ) ça vous donne bien du plaisir à raconter à vos petits enfants ( ? ).  Et puis cette " Movida " - les plus anciens s'en souviennent encore des larmes dans le slip kangourou  - Cette Espagne trop longtemps encornée par le taureau fou qui s'éveillait soudain, se permettait tout... Divorçait les matrones et le t'it Jésus,  légalisait le shit ( pauvres franzözes encore vingt ans de retard ! ) admirait les polichinels grinçants et les double-faces ! Souvenez-vous   du minus homme-grenouille qui plonge entre les cuisses de Victoria... Ça vaut son pesant de Fellini ( El Maestro ) quand même... Paraît que Cinecitta s'en est jamais remise...
3 ) D'habitude je me couche avec les poules - de peur que le goupil foute le bazar dans la remise en mon absence - mais là, je me suis octroyé quelques minutes à zapper autour de la chandelle... J'ai écouté Wenders raconter qu'au soir de la palme de Paris Texas, il était parti jouer au flipper avec Jim Jarmusch et avait posé le trophée  sur le dit flipper de peur qu'un malveillant lui pique sa toute nouvelle consécration...
" Ca m'a porté bonheur... J'ai gagné...  Jim n'avait aucune chance. En ce temps-là, j'était un maître du flip..." Comme je vous le dit...

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