mardi 31 octobre 2017

GEORGE...

- J'ai dépensé tout mon argent en filles, en verres et en voitures. Le reste je l'ai gaspillé...
Bien sûr que tous les amateurs de foot connaissent cette boutade ( parmi tant d'autres... ) de George, le lardon de Belfast, devenu aussi célèbre que The Beatles, un petit groupe de Liverpool, dont nous parlerons plus tard, si la Corée du Nord et Trump nous fichent la paix... Un gonze auprès duquel le beau Mick fait pâle figure question nanas, un as de l'insalubrité publique, un concurrent sérieux de Keith le vilain - sans la came tout de même - en matière d'absortion massive de substance nocives...
Imaginez un peu l'époque... Il pleut sur Londres, la Queen est encore à peu près jeune, John Lennon est vivant... Si vous avez un peu de chance vous pouvez croiser Brian en dentelles sur Piccadilly et Marie Quant rallonge les jambes des midinettes en pamoison devant l'idole... On attend l'arrivée de Bob le flambeur, et l'on peut penser que les Pistols affûtent les lames qui trancheront la panse de brebis farcie quelques années plus tard...
- Le Twisted Wheel Club avait ouvert en 1963, on y trouvait Alexis Corner, le parrain du blues britannique, et l'ami de George, Waggy, avait été à l'école avec Graham Gouldman, l'auteur de " No Milk Today " et de " Bus Stop " pour les Herman's Hermits et de " For You Love " pour les Yardbirds de Clapton. Manchester avait sa propre bande originale et l'exportait, avec les Herman's Hermits ou alors les Hollies. La musique s'habillait différemment, tout cuir ou fine cravatte, et à Margate, pendant un week-end férié, une bagarre avait éclaté entre mods et rockers qui se lançaient à la figure les chaises du bord de mer. Ray Davies et les Kinks composeraient pour lui, beaucoup plus tard, " Dédicated Follower of Fashion " **. Une belle époque je vous dis...
Perso, si minot, j'ai tapé dans un ballon ( j'ai bien dû comme les copains, collectionner les " images " de Raymond Kopa, Just Fontaine etc... ), j'ai jamais été vraiment fan du ballon rond, préférant l'ovalie et ses gros... Mais je peux vous assurer que pour le reste, je reste aux aguets ! En avant la Zizique ! disait le vieux Boris...
** Les textes en italique sont extraits d'un petit livre de Vincent Duluc intitulé " Le cinquième Beatles ", un joli cadeau à offrir à papa qui aime tant le football et qui râle quand maman lui demande de tondre la pelouse, ce carré de gazon merdique, où un attaquant digne de ce nom ne pourrait même pas mettre un vent aux défenseurs et faire la nique au gardien... Que le gars soit remercié pour sa collaboration involontaire...

1 commentaire:

  1. À moitié d'accord avec Vincent Duluc, le cinquième Beatle est bien George, mais pas Best, Martin. C'est enfoncer une porte ouverte que de redire ça, mais, détrompez-moi si je dis une bêtise, tous qui aiment les Beatles ne les aiment pas pour une allégeance quelconque à ce dogme pourri, à la limite de l'islamisme radical, "sex & drugs & rock'n'roll", ce qu'ils n'ont jamais incarné dieu merci, mais pour leur génie musical et littéraire. Il faut bien avoir présent à l'esprit que sans George Martin, Sergent Pepper, The Beatles et Abbey Road, ne seraient peut-être que de très bons disques et pas des disques grandioses. Voilà, à part ça je n'ai rien contre George Best, paix à son âme et amicales pensées à sa famille.

    RépondreSupprimer

 H                                                                                                           U                              ...