jeudi 7 décembre 2017

JOONY...

Mettez-vous à ma place...
Comme Joony peut pas mourir tous les jours, que les hommages, louanges, rétrospectives et souvenirs d'enfance se feront bien sans moi... Les éditions spéciales, les Moi qui l'ai bien connu, je peux vous dire... Le chagrin du petit peuple, celui des concerts... Le seul qui devait compter à ses yeux finalement...
Comme je Retiens rien,  pas même la Nuit, que j'ai pas encore digéré ma raclette d'hier soir, me vl'a bien obligé de contourner le problème, de vous remettre encore et toujours, un aperçu du pays des peaux de bêtes... Je sais c'est long comme un bouquin de Modiano et pas plus palpitant... Mais au moins, ici, l'air est pur, les moustiques se font rares et les clebards ont les crocs plus acérés que l'appétit d'un promoteur immo... Le chef de la bande - la gueule moitié déchenillée par le méchant coup de sabot d'un canasson qui rêvait d'être l'idole des jeunes  - nous a prévenu... 
- N'approchez pas... Sinon on allume le feu ! Que ça fera autant de bruit que Joony au Stade de France dans les années de braises...
Comme on veut pas d'ennuis avec les voisins, on a replié les bottines... Rentré à la cambuse, j'ai voulu regarder mon feuilleton favori... Pas de chance, le " héros national " était partout... Coincé entre deux bédouins, Manu Jupi frétillait de la glotte et on ne savait toujours pas si le vilain canard allait foutre le bazar au Moyen-Orient... Bizarrement, on s'en foutait un peu... De rage, j'ai fouetté mon chat qui pensait à autre chose et convoqué le vieux Burdon pour qu'il nous en pousse une...

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