lundi 15 janvier 2018

FAUSSE ROUTE

J'ai retrouvé au fond de ma boite à malice, un vieux marron que j'avais balancé sur le pif d'un pignouf qui me cherchait noise... C'était il y a longtemps... Il - le marron pas le pignouf - était resté bien planqué entre deux mouchoirs, une note de frais, et une photo de grand-mère qui faisait du vélo entre deux guerres et n'avait pas la langue dans sa poche ( ce qui n'apporte rien de plus au récit vous en conviendrez ! ). On a tous un bonhomme en tricot de corps, les moustaches en guidon de vélo qui pose fièrement ( ? ) aux côtés d'une dondon amidonnée dans une jupe à frous-frous, et dans un chignon gris qui nous racontent les z'années où la flotte n'était même pas au robinet... Pour les plus jeunes d'entre vous ce sera deux chevelus colorés, adossés contre un combi Wolswagen qui jouent du crincrin en préparant la révolution... D'après les nimbus de la psycho, paraît que ça fait partie de nos entrailles... Les souvenirs constitueraient la trame de nos existences actuelles... Tu parles Charles ! Comme si se laver le fion dans une écuelle en sifflotant " Ma Poule " avec un aïeul dont on a oublié jusqu'au blaze marquait nos vies d'avant les Tours Jumelles... Mais pourquoi pas après tout...  Le trèfle à quat'feuilles qui porte bonheur au fond du larfeuille ou la main de Fatima autour du cou, si ça peut aider...  Perso, je me souviens bien de Raymond Kopa, et ça date pas d'hier... J'ai même des relents de ch'vaux d'bois, des odeurs de chaînes à vélo qui parfois, me font tourner bringzingue... Je vous parle même pas de mes amours d'antan ( .../... ) et du jour où, pris les doigts dans le pot de confiote, j'ai raconté mon premier mensonge...
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