mardi 13 février 2018

BOSS...

Je fais plus beaucoup d'efforts avec la zique... Juste quelques refrains, des bagatelles... Je machouille du silence...  Mon crincrin a fini, depuis longtemps à la décheterie avec une vieille paire de basquettes ( ? ), une cafetière plus du tout électrique et, un tour de manège que je n'ai jamais terminé... J'aime assez ces containers alignés. Ces tankers immobiles qui ne prendront jamais la mer, qui ne croiserons pas les grands oiseaux maritimes. Les bêtes sauvages du sud... Ces camions-benne qui font la navette entre les fosses... Qui charrient les rossignols de toute une vie. Si l'on se met à croupeton, on aperçoit des trucs, des machins, des gravats et un vieux parapluie oublié par le tri sélectif. Ici, des câbles électriques qui s'enroulent autour de vieux écrans où rodent encore le fantôme jamais fatigué de Léon Zitrone. Là, une poupée de chiffon coincée entre les ressorts d'un matelas éventré, comme une enfance qu'a foutu le camp... Un zeste de guimauve, une fiole vide de parfum bon marché. Et par-dessus toutes ces saloperies, la tronche du Boss sur un poster couvert de graisse et d'éclaboussures... Un malotru qui l'aura décollé ( le poster ! ) du mur d'une chambre d'ado, et l'aura jeté dans tout le foutoir... Born to...
Journal Confus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 H                                                                                                           U                              ...