MALPOLI

Pensez ! Chez nous, on ne craint rien, ni personne... A peine si l'on baisse les yeux devant les punks à chiens, l'arrogance du clergé et Madame Bobinneau quand elle a les fils qui se touchent, ce qui, heureusement n'arrive pas souvent... La vie suit son court chemin, et si l'on perd son parapluie, pas de soucis... On en chipe un à la première impotente qui passe... A la hussarde ! A la tire ! Comme les bandits napolitains en Vespa ou les briseurs de vitrines à Nation.

On bizute volontiers les vieux z'oteurs qui nous ennuient un peu, et les plus jeunes qui nous barbent encore plus... On chopine quelques estaminets, en loucedé, pendant que nos bergères font le marché aux asperges et que Machin dans le poste qu'est posé à côté du percolateur nous promet des jours meilleurs...

Aldo le pizaïlollo Briggida dit qu'il en a ras la calzone de ces ritals qui foutent la pagaille dans son beau pays, et que le Giro, c'est plus ce que c'était... Va fan culo ! qu'il rajoute... Parce qu'Aldo c'est un malpoli...
Chroniques mondaines.