jeudi 5 juillet 2018

CRESUS.

J'ai beau m'accrocher à la paroi, je glisse... Et y'a peu de chance que les premiers de cordée, les blindés du coffiot, les potes à Manu me donnent un coup de main. Couperaient plutôt les cordes de rappel avec leurs canifs aiguisés comme la crête des punks de jadis... Tout le monde au fond du trou ! Y'en aura plus pour nous ! Je leur en veux pas pour autant, j'ai vu sur les Roches un faucon pélerin qui tournait bourrique dans la bourrasque, et un mulot qui faisait un bras d'honneur à son voisin de campagnole qui s'était garé en double file... Ca m'a donné un coup de fouet et j'ai pensé à Zoé, mon poiscaille adoré dans son bocal, qui réclame un peu de glaçons pour rafraîchir ses écailles en plastoc. Veut pas que je lui rajoute du caviar dans sa pâtée, quelques gouttes de Loréal dans les branchies, histoire qu'elle ressemble aux pouffes qui hantent les champs de courses, qu'un esprit sain et réactionnaire comme le mien réprouve ! Morue va ! Tout ce pognon pour rien ! tempête Jupiter !
Demain, je vous montrerai comment retrouver le sentier qui mène au lieu-dit " Les Gens du dehors " quand votre gps et vos idées s'embrouillent, et si vous insistez, vous présenteré ( mineur ) les chevaux sauvages du Becquet qui passent leur temps à se crêper la crinière, et se foutent pas mal des " Ultra-riches " de leurs châteaux en Chanel, et de leurs redingotes de Crésus.
Je vous embrasse pas.
Je spécule.

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