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Ils arrivent des quatres coins du pays. En couple et en camping-cars. Tous des pékins qui ont connu Adamo jeune... Vous dire la tranche de cake, la chantilly plus très fraîche...

Se mettent  illico en troupeau. En cercle, bien rangés pire les bestiaux du salon de l'agri, quand le Président vient leur tâter les miches... S'installent comme les diligences du Phare Ouest ( pourquoi pas ? ) quand les indiens et autres sauvages de migrants menacaient l'ordre établi avec leurs sarbacanes, leurs flèches,  et leurs radeaux à deux balles...

Déplient leurs fauteuils en toile, leurs tables en formica et leurs chiottes chimiques, que quand tu fais ton pissou du matin, t'en fous partout. A noter que le ( pissou ) du soir, c'est encore pire... L'apéro fait jamais bon ménage avec les tireurs d'élite, c'est bien connu...

Voilà nos baudets installés autour du barbuc cancérigène pire les clopes à Ginsbarre, qui tchachtent comme s'ils étaient tous cousins. Tous " gens du voyage " un oeil sur la téloche porta, l'autre sur le décolleté de Jeanine qu'a pris bien du tangage depuis l'an passé. " Vieillir, c'est mourir un peu " soupire Mézigue paraphrasant je ne sais quel poête à la noix ! Paraît que " partir " c'est le même tabac, toujours d'après l'autre bredin à rimes. Je n'en sais rien, j'ai raté le concours d'entrée à l'Académie...

A re-suivre.