mardi 2 octobre 2018

A l'inverse, le 2 octobre, je rechope ( du verbe rechoper ) la truelle et rebats le mouchti. J'empoigne la pelle et creuse la fosse où j'enterrerai (ouf ! ) l'ennui, la faim dans le monde, le chapeau de Mireille et la jambe en bois de Paul Lack, ( une chanson de j'aime beaucoup, mais qui m'obsède pire les mamelons de la Madelon quant elle me sert à boire ).  Fouille dans les poches à Bébert, récupère trois grains de tabac, un peu d'eau tiède ( que hélas, je n'ai pas inventé ! ) et hop ! Me voilà prêt pour la Grande Zigouille* ! Je trébuche dans mon bénard entre deux vers solitaires, secoue mes génitoires en solde et fais le compte des osselets éparpillés pendant la noche, et des mouches écrabouillées pendant la noce ( ? ). Juste le temps de tartiner quelques mots sur un vieux crouton dont plus personne ne veut à l'ére informatique, électronique, fantasmagorique et peau de bique,  et me voilà esquissant ( refusé ! ) une gigoulette bretonnante qui remet les idées en place et les guibolles bien parallèles.
J'ignore encore si le 3 octobre je serai parmi vous ( par minou ), mais ce matin, le comptage des gouttes de pluie sur le toit s'impose... Moi qui suis nul en mathématiques, en algèbrique et en tous les machins qui finissent en ique, ça va me prendre la journée...
* Jean Vautrin. Qu'il en soit remercié.

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