dimanche 17 mars 2019

Bon, je sais bien que la bestiole qui secoue la cage contigüe à la mienne, n'a rien d'un ouistiti, ou d'un ch'iti lémurien aux gros yeux qui guettent la fin de l'espèce...
Je n'y connais rien en King Kong, mais celui-là pourrait bousiller quelques zingues, au sommet d'un gratte-ciel, si on inventait le cinématographe, et Fay Wray...
Le sol tremble quand il secoue les barreaux. Il gueule si fort qu'il réveille les fauves du quartier d'en face. Qu'on lui rende sa liberté, ses nids de feuilles, son deux pièces-cuisine dans la jungle Ougandaise, et pis son harem, qu'il a tellement de mal à faire filocher droit, avec tous ces prétendants au trône qui lorgnent son territoire et sa gamelle.
Il convoque des cousins qui vont venir seriner les gardiens, leurs aiguillons électriques, et leur bouffe dégueulasse. Rameute les éléphants, les rhinos, le Tyrranosaure de Jurassic, la hyène à Bernie, les canassons de Bouglione, les zébres de Pinder ( toujours citer deux marques, je vous dis ! ), la pomme et le serpent... Bref toutes les saloperies que le monde a pondu depuis la création. 
Les termites et les fourmis tueuses bouffent la fosse aux ours... Du coup, les phoques et les harengs font plus les marioles, a toujours faire rigoler le public avec leurs galipettes. La ménagerie fait un boucan d'enfer, et quand, j'ouvre un oeil, la pluie frappe sur le vélux, et Darwin est tout content...
Ma nuit au zoo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 H                                                                                                           U                              ...