lundi 29 juillet 2019

fifi.

Tous les matins, mon ficus et moi, on s'arrose copieusement en écoutant les nouvelles du jour. Une habitude que l'on a prise depuis quelques étés, histoire de nous maintenir à flot... Le bougre - que je surnomme affectueusement Fifi - a quitté depuis longtemps sa triste famille de Moraceae, une tribu d'arbustres qui se complaisent en pot, en " jardinière " dans des holles ( pourquoi pas ? ) d'immeubles pour hauts salaires, dans des mouroirs à grands-mères ( un peu de clorophylle hein ! ) ou chez des maniaques sexuels qui cachent leurs attributs honteux derrière leur feuillage, en lorgant les demoiselles, et en priant Saint Priape au cas où...
Fifi n'est pas de cette vilaine engeance. Bien installé dans ses racines qui bouffent les pissenlits, dans un endroit qui tempère son exubérance ( refusé ! ) naturelle à vouloir toujours grimper vers la lumière pire un bonze extatique ( ces tondus en rideau de douche ! ), il frétille de la croupe ( ? ) quand, après m'être essuyé les aisselles et d'autres endroits peu connus du grand public, j'approche le brumisateur, maugréant contre ces foutus journalistes ( je vous rappelle qu'on écoute les infos pendant nos ébats aquatiques, et que, supporter un gugus qui, chaque matin vous annonce la fin du monde ou l'apparition de la sainte vierge au Macumba, c'est pas la joie... ).
A suivre si pas mort de soif.

                                                                                

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