vendredi 26 juillet 2019

" Pour un été pourri, c'est un été pourri  " dirent d'un commun accord le facteur et la dame-pipi, inquiets de ne plus croiser les deux baudets revenant du marché aux fleurs, rue des petits champs, là où jadis, nos grands-pères soulageaient leur ennui avec des dames aux attributs certes avantageux, mais néanmoins tarifés...
Les gendarmes Biribi et Ochon ( le doux et le brutal, dont les aventures enchantèrent des milliers de lecteurs avachis sur les plages en plastoc du Boudezan ) enfin réconciliés, et en ménage pour le meilleur ou pour le pire ( l'Amour est enfant de bohême... ) mirent ( ? ) en route la machine judiciaire - un machin qu'il ne fait pas bon fréquenter de trop près - pour retrouver la trace des deux zèbres... On se doute bien qu'à part ces foutus félins qu'ont toujours la dalle, les ti'ts cousins bicolores de nos canassons n'intéressent personne...
" L'enquête sera longue et difficile pire une visite chez le proctologue " minauda Paul ( Ochon ) pendant que Biribi ( toujours teigneux ) convoquait une certaine Arianne dont le fil faisait paraît-il des miracles... Rien n'y fit. On s'enlisa dans des automnes pluvieux, des hivers merdiques. On donna le pouvoir à des bouffons qui finiraient le travail, on passa le temps avec quelques guerres de religion,  quelques gourous faméliques, quelques flux migratoires et gastriques, et l'on oublia les deux compères au fond des oubliettes ( que faire d'autre ? ) perdus qu'ils étaient dans le labyrinthe...
Les vilains moineaux qui s'étaient mis au frais durant la canicule, crevèrent de froid, de faim et d'ennui, vu que dans leur précipitation, ils avaient oublié leur jeu de scrabble et de manille...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 H                                                                                                           U                              ...