samedi 21 décembre 2019

- Je m'éparpille trop... C'est d'un pénible... Voyez. Un  matin, bien décidé à me cogner une sympho de Chostakovitch, ou quelques envolées de ma Diva préférée, je me retrouve avec Gaston Ouvrard, qui secoue sa gapette de troupier, qui a la rate qui se dilate, et le foie qu'est pas droit... Si grognon comme un bichon, j'implore le grand Keith et ses riffs rageurs, aussi sec, voilà Annie Cordy qui se pointe passe qu'elle a vu monter Carlo...
- Je m'éparpille trop, je vous dis... Quand j'attaque Marcel < Longtemps, je me suis couché de bonne heure > je me fais pas d'illusions... Sûr qu'Alexandre-Benoît va m'embrouiller et m'en raconter une bien bonne.. Faut toujours qu'un guignol fasse tourner les serviettes quand on me pose des questions sur l'avenir des philodendrons en pot, des nouveaux philosophes et des lamantins véganes ( ? ). Sûr que les lamantins, ils me plaisent bien... C'est des gros balourds comme moi qui nagent en eaux troubles, ont des tronches de Balladur, et sourient des branchies, sans imaginer qu'ils sont en voie de disparition... Alors pourquoi faut-il qu'installés devant une partie de curling - un sport tout à fait " lamantiniesque " - fin prêts à faire glisser la dernière pierre dans le chaudron à fondue,  un vilain crabe tout crochu des pinces, vienne nous susurrer dans l'oreille droite ( la gauche est complètement naze, pire notre confiance à Manu Jupi ) qu'un baston de foot ricain serait pas mal non plus...
- Je suis prêt à parier qui si j'étais un timbre-poste, je saurais jamais de quel côté se trouve la colle...C'est d'un chiant... Alors, pensez... Imaginer des trucs sur mon avenir, c'est comme hésiter entre la peste et le koléra...
Journal Confus.

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