samedi 11 juillet 2020

Il y a des jours de balades et des jours de terrasses. En balade, ce sont les éléments, le ciel, les arbres, ce mulot aperçu sur le dos d'un crapaud (?), ces libellules qui bectent tout ce qui passe au bord de l'étang, et ces cascades toujours fraîches, à faire la nique au réchauffement climatique, qui étanchent votre soif.
En terrasse, ce sont les passants, les pékins affairés, l'oreille collée à leurs machins, pire des bernard-l'hermites prisonniers de leur coquille, qui vont transpirant sous un monceau d'achats compulsifs. Des broutilles qui ne serviront qu'un court instant, avant d'être remplacées par d'autres... Chargés de rendez-vous urgents ( rarement " galants " hélas ! ) qui leur tombent des bras, ils soignent votre pépie. Jaloux de vous voir bien installé derrière une brune Trappiste ou une blonde ambrée aux physiques impeccables, ces salopiauds croient se venger en montrant du doigt la cigarette qui se consume dans le cendrier, font ronfler des carrioles d'un autre temps, comme pour vous intimider ( ils vous importunent à peine ),  froncent les sourcils en vous écoutant parler de musiciens ou de peintres qu'ils ne connaissent pas...
Il y a des jours de balades ET de terrasses. Là, on frôle la perfection...
Journal Confus.

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