jeudi 17 décembre 2020

 J'en parlais récemment avec un confrère bloggeur, un ami d'avant les meubles Ikéa, et les portables caca-boudin (?)... L'âge des cavernes, quoi... C'est vrai que les morveux qui balancent leurs fioles, les cabrioles de leur matou, ou les restants de bouffe à la cantine sur les zéros zozos, ne fréquentent guère la prose des vieux fourneaux qui racontent leur life, et font des galipettes sur la toile. S'attarder sur un blog n'est jamais qu'une parenthèse, un pantin qu'on agite doucement au milieu des marionnettes du net. C'est la pilule du lendemain qui remet les neurones en place, qui vous fait penser à Fernande, à Félicie, à Lulu ( à Léonore aussi, Sale petit bonhomme ! ) A toutes les pirouettes loupées qui font de vous bossu, et jambe de bois, carton-pâte, et Sancho Panza sous les moulins du temps qui passe.
Ne voyez aucune amertume dans ces propos. Chacun son clapier. Chacun sa petite mare... Y'a d'la place pour tout le monde, et puis, qu'est-ce qu'on a pu rire, et chanter, quand Tonton Nestor, un peu saoul, entamait la Danse des canards aux Noces de Jeannette... Combien de fois avons-nous vibré à l'intro de Get off of my cloud et de bien d'autres bagatelles qui nous mettaient en joie... Les rimes de Bob Nobel, à tout jamais, donnent de la corne dans notre Guernica. Nous pourrions dire,  fiers comme des coqs, " Nous étions là ! " mais ça ne serait que prétention, et calembredaines... Nos aînés avant nous, avaient tracé la route...
Allez, un petit dernier pour la route...


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