Je me suis glissé entre deux mots... Planqué à la fin de la dernière phrase, juste avant que le mot FIN ne s'inscrive au bas de la dernière page. Bien à l'abri dessous un accent ^ serré derrière deux points de !! j'ai attendu la fin de l'orage. Il tombait des hallebardes de gardes suisses, des rabasses qui emportaient les feuilles que des innocents avaient négligemment rangé dans des sacs d'écoliers usés par le temps. 

J'ai pris aussi quelques notes de musique, posées en équilibre sur une portée bancale... Des rengaines à fredonner dans la cour, au sortir de l'usine... Des filles qui foutent le camp, et des gars qui pleurnichent que c'est pas juste d'être abandonnés sur la plage déserte...

Quand l'abruti qui " faisait la classe " a sifflé la fin de l'interro, j'étais en retard, et le lapin d'Alice cavalait partout...

Le vilain bonhomme m'a tapé sur les doigts :

- Alors, élève Dupanloup, toujours à rêvasser ! Ce cancrelat nous inculquait déjà les cadences infernales...