dimanche 29 août 2021

 T'en pense quoi de tous  ces tracas du monde... Ben... Tous ces attentats, ces p'tits enfants morts pour rien... Comme si le bon Dieu avait besoin qu'on se zigouille entre nous... Personne n'y comprend plus rien à leurs salades... En parlant de salade, j'ai aussi trois tomates " du jardin " si tu veux... C'est de bon coeur, moi j'en peux plus de bouffer des légumes. Chaque fois, c'est pareil... Je me dis que cette année, fini ce foutu potager qui me casse le dos, mais chaque fois, je recommence... Enfin, on ne peux pas se tourner les pouces à longueur de journée, comme on disait autrefois... Et le temps qui déraille, c'est pas inquiétant, cette chaleur, ces pluies à torrent... Tu verras qu'un jour, y'aura plus de piafs, plus de vaches, cochons couvée... Rien que des moustiques, des saloperies qui rendent dingo... Tu dis rien ? Comment ça tu te fous de tout. Faut pas dire ça, t'as encore du bel âge devant toi... Moi, je lis encore la gazette... Les nouvelles du patelin... J'écoute la TSF... Quelquefois, ils passent des vieilles chansons que j'aimais bien quand j'étais jeune fille... C'est que j'étais pas la dernière pour faire la noce... Après, avec tous ces chevelus qui s'égosillaient dans le poste, c'était plus pareil... Fini la gambille dans la salle poly... Tu te souviens comme vous faisiez les zazous avec tes copains... Vous aussi, vous aviez des guitares, et des tambours... Ha ! Mozart n'était pas votre cousin en ce temps-là... Attifés comme le diable vous étiez ! On a quand même bien rigolé ! Paraît qu'on nous a changé la sous-préfète... Tu vas me dire tous ces beaux parleurs, sont juste bons à faire les zouaves devant le monument une fois l'an... Quand je pense au gamin de ce pauvre Robert qu'est allé se faire tringler... C'était où déjà ? Ah oui... Je me souvenais plus, je les mélange tous ces foutus pays... J'ai plus de jus dans la cafetière ! C'est d'être seule depuis trop longtemps ! Je baragouine toute la sainte journée des mots que je comprends même plus... Toi aussi, à courir les chemins comme un clebard, un jour, tu vas disjoncter ! On va te retrouver au creux d'un fossé... Tu s'ras bien avancé !
Tu r'veux une lichette de porto ? Allez, ça peut pas faire de mal...
Ces gens-là.

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