Sûr, que les ruffians qui zonaient dans nos chambres d'ados ( ou de jeunes hommes ) n'étaient pas commodes... S'ils nous donnaient bien du plaisir, ils nous entraînaient vers des addictions, des sales manies qui ne nous quitteraient plus... C'est que le R&Roll ne se danse pas comme le Menuet... Nous parlons ici des grands ancêtres qui en trois coups de cuillère à poudre, et deux accords, vous transformaient les jolies danseuses de tutu, en tapineuses fatales, pétroleuses qui rôdaient dans les travées, prêtes à tout pour choper le meilleur du pot-auf, retourner comme une crêpe les bonhommes qui roulent des mécaniques parfumées à la gnôle... Rajoutez Marie-Jeanne, et Sister Morphine, vous aurez une idée du chantier... On n'est pas chez pt'it déj chez Tiffany, même si l'ami Truman fait le fanfaron dans une certaine tournée de déglingue des Vieux Cailloux...
Le temps que Bob s'accorde pour mieux nous raser la tête, voilà des monuments qui tombent comme une pluie de pierre sur nos cranes de morpions... Les grands manitous de la pop envahissent la contrée, bivouaquent, et se font la guéguerre... Savoir qui trouvera le " gimmick " infernal, l'orgasme qui enverra les jeunots du monde entier dans des brumes laiteuses (?). Une armée de mercenaires chassent les vieilles badernes... Un savant mélange de bidouilleurs virtuoses, tripatouilleurs de manettes, petits rongeurs qui bouffent la semelle des santiags, font de la Musique quoi... Tous ces blancs becs font sourire les nèg'marrons, qui en ont vu d'autres... Suffit de mettre une pièce dans le juke-box, et la bamboula recommence, histoire de mettre sur le dos les ménagères à choucroute... Nos mamans chéries...
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