vendredi 18 mars 2022

 Quand je marche, je pense avec mes pieds. C'est bien suffisant. Ma cervelle embrumée fait une pause. Laisse la place aux orteils alignés au bout des panards, d'abord tout contents, très fiers de servir à autre chose qu'à envoyer des odeurs suspectes, mais bien vite lassés, recroquevillés au bout d'une godasse qui ne fait pas de cadeaux dans la pente... Les pauvres rêvent d'un éventail au bord de la Playa del Seta là, où tous les ans, Isidro, le vieux portugais apprécié de  tous, va se les mettre (les doigts de pieds bien sûr !). Veinard de portos qui garde ses patounes bien au chaud, en attendant des jours meilleurs !
Si je vous dis que quand je marche, je pense avec mes genoux, vous penserez que je m'égare Edgar...
Alors, je m'arrête là.
C'est tout pour aujourd'hui. Demain, je vous raconterai comment je fais des jeux de vilain avec mes mains... Si vous insistez, je peux jouer des coudes... A l'oeil, bien entendu...

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