mercredi 30 mars 2022

 Bien sûr qu'il faudrait dire quelques mots de la grande bellezza... Mais une mise en garde s'impose. Les pirouettes matinales de L'Empreinte qui émoustillent chaque matin les trois neurones de l'Oteur, ont elles une quelconque valeur critique ? Un droit au blabla comme le feraient les professionnels de la profession ? Rien n'est moins sûr... Lançons nous quand même, aurait dit David devant Goliath, sa t'ite fronde dans la main droite, ses illusions dans la gauche ( qui n'en n'a plus guère, la gauche, des illusions... ). Ce joli film de Paolo Sorrentino, rejeton assumé du grand Federico, pourfendeur de l'ordre établi, raconte les miasmes de l'Italie Viscontienne plombée par les Brigades Rouges, ces joyeux gugus qui firent vaciller Giulio Andreotti, et sa Démocratie Chrétienne ( il divo, un autre film de Paolo qui mérite l'attention ). Vous dire comme ça swingue, pire un vieux boogie en chaleur, dans les palais décadents de Rome, serait un euphémisme ( refusé ! ). C'est baroque, foutraque, outrancier... La Dolce Vita sous speed... Les narines pleines de substances illicites... La moulinette va bon train. Tout y passe... Les intellos, l'art contemporain, la religion... Les "performances" qui ne performent que du vide.... Les fêtes qui s'éternisent dans les chiottes de la House music (?)... Tout ce beau monde défile ( et se délite ) sous l'oeil désabusé de Jep, écrivain en mal de tout. Toni Servillo avec sa tronche fripée de vieux basset, est formidable ( fort minable ? ) comme souvent dans les opus du cinéaste rital.  Bref, une péloche qui ne vous fait pas ronfler dans le canapé comme bien souvent. Du coup, j'ai bien envie de me refaire The Young Pope, la série magistrale, et quelque peu déjantée, bien sûr...
Arrêt minute.

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