C'est dit, c'est fait ! Comme Manu le bien aimé des classes moyennes, et des retraités en pilou pilou, j'en reprends pour cinq ans... Un quinquennat ( Quinquina, Dubonnet ? ) qui je l'espère réjouira les foules, comblera les vides, et emmerdera les héritiers impatients... M'en vais rester vert comme Henri, galant comme Quatre, ou méchant pire Ravaillac, le sagouin qui mit fin à notre Béarnais préféré... Le Président, moi même, et nos épouses respectives, Nono qui ramasse les mègots, mes voisins de palier, resteront ensembles comme nonins et nonnettes, petits pains d'épices qui, nonobstant leur goût exquis, aiguisent les ratiches, pire les gars de la cgt en manif... Sûr que les malfaisants, les chafouins, les ronchons cancéreux (?), les chats pelés, et les trompettes de la renommée mettront des bâtons dans les roues de la charrette, chagrineront un avenir radieux plein de promesses, rêveront peut-être de nous faire passer sous les fourches, mais nous ferons en sorte que le soleil de St Frusquin brille toujours du bon côté ( celui d'Austerlitz était déjà pris )... Ne tournons pas autour du pot ( ou du Pô, si vous créchez du côté de Pian del Re ) tous les volatiles hargneux qui on prié Sainte Machine, rêvant de faire une coupe au bol à tous les chevelus du quartier en sont pour leurs frais, refaits comme Mimile dans la troisième, alors vous pensez... Mon nouveau pote, et moi, on va pas se gêner pour s'en mettre plein la lampe ces prochaines années...
Pour un peu que l'Académie nous fasse risette, nous finirons tous deux chez Petit Robert à trinquer avec les rousses de chez Larousse à la sauvegarde des écrivaillons qui disent des gros mots... Paraît que Manu les adore... Et moi, vous me connaissez... Jamais en reste d'un palsambleu tonné du fond des cabinets... Voyez tout s'emmanche comme un Dimanche au bord de l'eau, ou un Samedi à Monoprix..
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