jeudi 24 novembre 2022

 C'est vrai que pour traverser le pont, faut se ternir bien droit, raide comme une tranche de poiscaille dans une boite de Findus. Le blizzard qui souffle sur ( le pont ), si tu n'y prends garde (?) aurait vite fait de te transformer en cerf-volant, de t'envoyer par-dessus la balustrade rejoindre les désespérés qui l'ont sauté ( la balustrade ). Et, mes petits amis, les flocons qui tourbillonnent au raz des feuille de choux, te font regretter la capuche qui pionce peinarde au fond de l'armoire. Si j'aurais su ! disait Pt'it Gibus dans le siècle d'avant les guerres, les migrants, les meurtres d'enfants, les femmes battues, Georges Pernoud qui n'est plus là pour nous raser avec ses palmes, les Kurdes, les Ukrainiens, les Iraniens, les footeux, j'en passe et des meilleurs, je l'aurais prise ( la capuche ).
 Mais je vous dis, mes petits frileux... Ca vaut la peine d'avoir les arpions moitié gelés, le nez qui coule, et les coudes qui grincent... L'hiver qui revient chaque année ( de moins en moins ajoute un septique de la météo) les toits qui bientôt seront blanchis (avec cette neige à foison, qui coiffe, coiffe ma toison), les mioches qui ne voient pas que le Père Noël, c'est l'Oncle Archibald, qui sent fort le beurre d'escargots, déjà moitié bourré au pied du sapin... Les cadeaux, les belles promesses, la nouvelle année qui s'annonce... Tout cela nous rend vivants, vivaces, et frétillants pire les cornichons au fond du bocal (?)
Faut jamais oublier les magies de l'enfance... 
Arrêt minute.

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