jeudi 26 janvier 2023

 Comment délier le vrai du faux ! On peut supposer qu'il n'y a jamais eu de pavés sous la plage, jamais de p'tits bateaux qu'auraient des ailes, encore moins une donzelle qui pionce cent ans, et un crapaud qui se transforme en beau gosse, mais qui pourrait l'affirmer, sans imaginer que la terre fût plate. Comme il est dit en fin de page, les noms ont été changés, ainsi que les endroits, les jours, et les années. Me ferez pas croire que ce morpion qui se gratte la nouille au fond de la classe en comptant les mouches, et en lorgnant les filles, parce que le désir est un grand mystère, racontera un jour ses déboires à trois loquedus chopés au saut du pucier. Loquedus qui savent désormais, que l'amour n'est qu'un leurre, et le désir une manivelle à dégommer les papillons (?). Bien sûr qu'une Carabosse (Cette fille est trop vilaine...) restera une Carabosse, et un plombier zingueur ne deviendra jamais Marquis de Carabas... Tous ces auteurs (trices) penchés sur leur nombril, comme votre serviteur devant un bloc de foie gras qui rêvent d'un monde meilleur (?)  gavent un peu le paysage, vous font baver d'envie, mais vous ennuient très vite... Seuls les meilleurs de la couvée s'en sortent les cuisses propres, et ils ne sont pas nombreux.
 Ne reste qu'une chose importante, et maligne... Une évidence chère Clémence.
 L'écriture a le mérite étrange, et un peu sournois, faut l'avouer, de falsifier le monde, de remodeler les êtres, de bousculer les géographies. Bref, de rhabiller le temps qui passe, et c'est déjà quelque chose...
 

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