💓💓💓💓💓💓💓 Hier, tous les Roméo de bistrot, les Abélard de comptoir, et les Tristan sans dents, ont levé le coude pour trinquer à toutes les Juliette, Héloïse, et compagnie, qui faisaient le marché, et réchauffaient tous les beaux parleurs de jargon, les pochtrons à Ninon, et les poètes à Ninette.
Chacun y alla de sa tournée, et ce fut un joyeux chambard quand Robert le patron mit Parlez moi d'amour de la grande Joséphine sur le phono. Un grand moment de tendresse qui moucha Nénesse et ses sempiternelles histoires de fesses. Un grand frisson qui rendit amoureux tous les loquedus comme à la belle époque, tous à regretter les beaux serments, et les Baisers volés. L'histoire était trop belle quand, Un mauvais sujet repenti rigolard qui passait par là brailla Elle était l'corps naturellement, et moi la tête histoire de remettre les choses en place, et les Amoureux des bancs publics de soupirer, que vraiment ce gredin y allait un peu fort avec la gente féminine... Pour se faire pardonner, le bougre fit révérence devant Bécassine, et Margot en dégrafa son corsage. La morale était sauve...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire