vendredi 14 juillet 2023

Milan...

 Vu que mes lecteurs étaient sans doute occupés à siroter le t'it rosé qui va bien avant les saucisses, et que j'avais la gueule de bois, je ne prenais guère de risques à pondre quelques lignes en hommage au vieux Milan qui venait de griller sa dernière côtelette sur le grand barbuque (?) de la Camarde, toujours à l'affût, la vilaine garce, toujours prête à vous retourner les travers de porc du mauvais côté.  Je l'avais fréquenté un moment (Milan, pas la camarde...) dans ma prime jeunesse... J'en gardais de vagues souvenirs, posés (les souvenirs) sur le canapé d'un été un peu flou, et dans les frous frous d'une mignonne passagère. J'étais donc "chaud comme la braise" fin prêt sur la brochette, à faire la révérence devant le grand homme... Et pis, par ces temps de disette, ça ferait toujours une maille de plus dans le paletot... 
 Mais voilà que ce matin, un aéropage (refusé !) de vieilles badernes qui causent mieux que moi, des chercheurs de poux dans l'oeuvre du bonhomme, bref, des gars tous prêts à prendre ma place, étalent sans vergogne leurs sincères condoléances à la famille, et leur respectueuse admiration pour le défunt. Vous dire comme la mort vous embellit... Les morts sont tous des braves types me souffle un Bienveillant Modeste  qui n'est jamais bien loin.
 Devant tant de salam salamalecs - le talent du bougre n'y est pour rien - me restait plus qu'à méditer sur l'insoutenable légèreté de la belle Juliette B. dans le beau film de P. Kaufman... Une brunette qui en ces temps bénis, me faisait cligner des yeux, et croyez-moi, en matière de brunette, je suis intraitable...

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