dimanche 10 septembre 2023

Ronchon...

 On se souvient qu'en 2002, le voyou Chirac avait quitté le stade outragé par les sifflets pendant l'hymne national. Quelques années plus tôt, le beau Serge avait mis le feu aux poudres, foutu un bazar sans nom dans la tête de piaf des parachutistes, et autres va t'en guerre... Aujourd'hui, je m'interlope d'entendre la Marseillaise, braillée à tout bout de chant (Ha ! Ha!) au moindre coup d'éclat de sportifs survoltés, servie sur un plateau dans tous les meetings politiques, remplacer les chansons à boire dans les raouts du Prince... Z'allez voir que bientôt, elle va supplanter les évangiles dans le prétoire du bon dieu, et les chansons de Monsieur Georges, que l'on aime tant... Je parle ici des chansons, des mignardises du Grand Homme qui fondent sous la langue, bien sûr, et tant pis pour les évangiles ! D'où nous revient ce sang impur entre les babines des supporters?  L'inconséquence du peuple ? La montée d'adrénaline d'un nationalisme exacerbé ? Les plus enragés vous parleront d'union sacrée autour du drapeau, de l'âme de la Nation/Bastille qui chasserait le Maure, et le pas comme nous, loin de nos frontières... C'est moi qui ne comprend rien, ou quoi ? Vous la voyez venir l'embrouille ? L'uniforme à l'école, le goupillon dans la manche, tous bien rangés derrière le grand timonier de l'ordre, de la finance, et de la pensée unique... Bon, je sais bien que par chez nous, on trinque volontiers autour d'une Rouget de Lisle bien fraîche, et que ça n'empêche pas le monde de tourner, mais dans ce pays où nous dit-on, tout finit par des chansons, je trouve que les chansonniers ont une drôle de gueule...

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