Souvenez-vous, y'a pas si lontemps, Manu 1er l'omnipotent démiurge de la Cinquième en charpie, nous disait de "traverser la rue" pour trouver on ne sait trop quoi... Le bougre n'imaginait pas (et on lui pardonne), qu'aujourd'hui, pour traverser la rue, faut se pincer le nez, mater si sur le trottoir d'en face on ne croisera pas un suprémaciste facho qui défend la foi, la race, poursuit les youpins, les bicots, les nègros, ou un ultra gauchiste qui nie les attentats, fait du foin à l'Assemblée, promet un grand soir au rabais à grands coups d'idéologie moisie... Ca nous fait une belle brochette de zouaves aux mains plus sales que la culotte de ma soeur qui n'émeut plus personne. (je sais que la dite culotte vous manquait !). Objection me dites-vous ? Accordée... C'est vrai que notre histoire est pleine d'avenues  qui charrient des tombereaux d'anonymes cadavres, de victimes consentantes, ou non, et finissent en impasses un peu crades, et peu recommandables... Depuis les héros grecs en toc, on a croisé une sacrée bande de vilains, qui ne faisaient pas dans la dentelle non plus. Mais est-ce une raison suffisante pour s'étriper comme des chiffoniers devant un amas de ferraille ? Nous voilà à brailler des âneries que même le bon Burridan n'oserait pas proférer... Tu as le choix entre le "grand remplacement", la fin du monde, la bouffe sans sel, "l'ensauvagement" de ma concierge, et les grimaces de Mona Lisa en treillis qui vend ses merdes sur le Darknet... Les bons comptes font les bons ennemis... Pourvu que ça dure... 

Editoto.

..