Les associations d'idées sont comme les "associations de malfaiteurs". Elles vous polluent le ciboulot, et vous entraînent à des divagations que même le bon saint (esprit) en perd son latin... Bref, ce matin, pliant l'échine sous un crachin garanti London, en revenant du marché, me vl'a à faire mijoter le souvenir de Né un 4 juillet, ce film d'avant la montée du rn, pensant avec un septicisme de bon aloi (refusé) au débat des deux séniles ricains, ces débris cacochymes (refusé aussi !) qui rêvent choper la braguette de l'Oncle Sam. Un océan plus loin (je suis revenu sur nos côtes), le cabas lesté d'un kilo d'arêtes de poiscaille, de deux os à moelle (un caprice !) et d'un vieux billet de loterie dépité de n'être pas gagnant, j'ai réalisé que, voyant le bazar qui partout s'étale comme une vilaine maladie de peau, Vladimir, et ses potes de mauvaise farce, devaient se taper sur les cuisses, pisser dans leurs culottes de peau, et se dire que, la prochaine fois, c'est nous qui tirons la queue du mickey ! Et la bombinette cherra ! Ca ne m'a pas rassuré sur l'avenir des minots qui tik tok à tout va, des footeux pas terribles qui se prennent les pieds dans le ballon, et une pensée entraînant l'autre, j'ai zoomé sur ce film de Wenders, L'angoisse du gardien de but au moment du pénalty. C'est ce qu'a dû ressentir Manu 1er au moment de la dissolution... Quoi que, le bonhomme en mousse ne doute de rien...

Aux larmes citoyens.