Ca y est mes amis ! C'est fini ! Les lanceuses ont mis au clou leurs marteaux, leurs disques... Les Appolon du sprint, les kangourous de la perche, ou les lutteurs de foire ont regagné leurs pénates, et le beau Mick son chateau de Fourchette à Poce-sur-Cisse... Tous retombés dans les sueurs anonymes, les odeurs de vestiaire, après avoir brillé sous les sunlights, comme le Mickey des Vieux Cailloux jadis... Les Bobinneau ont repris leurs activités habituelles. Lui, la tête plongée dans les journaux, à bougonner que, tu verras, on va l'avoir cette guerre... Elle, qui, avant les festivités, avait maille à partir avec un point de croix, a repris son ouvrage... Et le tic tic des aiguilles qui galopent fait une telle concurrence au tac tac de la pendule, que celle-ci (la pendule) fait la gueule, et décide de prendre son temps. J'm'en vais vous donner des journées à rallonge ! Des heures qui n'en finissent plus ! Terminées les secondes sur le pouce pour ne pas louper le canot (hé ! du bateau !), les canassons qui dansent la rumba...  Les "plus une minute à perdre !" avant la grande finale, finish ! kaput ! La Comtoise l'a mauvaise... Pour un peu, elle retournerait là-bas en Belgique (10 médailles quand même !) sur les pas du Grand Jacques, "ronronner au salon" bien déçue que les vieux de la chanson aient sauté comme des cabris sur le canap, gueulé des hourras dans le poste, bref gagné quelques moments précieux sur l'ennui du temps... Saturne redevient un Dieu bien inquiètant, et ce n'est que justice...