Je sais pas vous... Mais moi, je suis en relation directe, et constante avec ma cervelle. J'évite le mot "cerveau", trop prétentieux à mon goût pour désigner le magma qui glougloute dans le marigot, qui crachouille dans le sablier, sans éruption intempestive, sans tempête dans la caboche qui frôle les fameux rugissants du Vendée Globe toutes voiles dehors. C'est à faire peur, et comme disait le regretté J. Carmet, le grand pote au Bertrand qui a fumé sa dernière pipe, la cervelle de mouton, c'est tellement con, que ça n'a pas de goût. 

 Bref, si je me gratte le bourrichon trop fort, il me dicte (le bourrichon) des ordres que mon corps ne comprend pas toujours. Mes paluches s'étonnent de faire des jeux de vilain, et mes patounes se dérouillent au pas de l'oie, sans parler des vocalises qui entonnent l'Internationale, quand je hisse les couleurs...

 Ca fout un tel chambard dans la cambuse, que les mots pourtant bien pesés, ne parviennent pas à endiguer, et, je vous le dit tout net, ça me fatigue terriblement les neurones...