La température avait chuté d'un coup. Le ciel était plus gris que l'avenir de l'ex-président à qui l'on promettait un séjour en zonzon, ou un nouveau bracelet pour complèter sa panoplie de casseroles... Ses partisans hurlaient au loup, à la justice inféodée au pouvoir des juges, mais bien contents tout de même (les partisans) de tirer un trait sur l'ardoise de ce péteux qui l'ouvrait sans arrêt, convaincu, le pauvre d'avoir encore sa place autour de la table pour tirer les rois... Voilà qi'il se prenait pour A. Dreyfus, et pourquoi pas E. Dantes ? Ca ferait du papier pour les gazettes, et les kroniqueurs des zéros, les amateurs de croustillant, auraient de quoi s'occuper pendant un bout de temps.
Moi, je restais sur la mort de C. Cardinale, en lisant une biographie d'A. Cordy*... Sur la face de lune de M. Blanc, aperçue dans un doc. Acteur multiforme, pianiste émérite, Chopin, et compagnie... Un drôle de type qui avait fait de sa personne un personnage de Commédia dell'arte, qui ferait rigoler tout le pays, avant d'aiguiser ses couteaux chez le grand B. Blier, et d'autres... La radio diffusait le concerto numéro quatre pour tromblon de Popotine, un garde-champêtre méconnu du grand public, qui avait écopé lui aussi, d'une peine de placard, pour avoir divulgué sur la place publique, les relations studieuses, et sulfureuses, entre Carla B., et Anita P. égéries putatives d'un groupe de rock and roll bien connu des vieux fourneaux... La donzelle en avait même fait une chanson... J'ai pensé qu'il y avait encore bien du grain à moudre, et que, si je continuais à écrire des bétises, mes nouilles allaient déborder... Le petit barbichu sur son morceau de bois, l'avait bien dit à son papa, Papounet arrête ! tout s'barre en nouilles...
* ?????????????
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire