mardi 16 septembre 2025

 1933.
 Paul Léautaud met en route son Journal particulier.
 2012.
 Fait soleil ce matin. Je lis quelques pages du fameux Journal. Ca fait un bail... Presque un siècle. Le machin ne me passionne pas... C'est de la fesse triste. Ca sent le vieux, la poussière, et le pipi de chat. Ses bêtes comme il appelle la ribambelle de greffiers qui swinguent dans la boutique... J'ai beau m'appliquer, me tournicoter les nerfs de la cervelle, je n'accroche pas. Je veux bien qu'il ait posé sa prose sur du papier à chiottes, ou sur les pages de la Nouvelle revue française, qu'il ait été un critique chafouin, méchant, mauvais coucheur, craint, ou encensé du beau monde des lettres, le vieux Paulo m'emmerde. C'est vrai que j'aime bien son côté moitié cloche qui vomit sur l'époque, sa méchanceté, vieux machin plein de bile, mais ce matin, le soleil de février tangote sur la poussière du piano, et Dalida chante Gigi l'amoroso dans le poste qui couine. Alors, pas de panique ! Je vais m'essayer au Journal d'une femme de chambre. Ce sera peut-être plus rigolo...
Journal Confus (extraits)

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                                                                Comme tous les ans                                                          ...