jeudi 30 octobre 2025

 Voilà que les Ritals réouvrent un cold case sur la mort de Pasolini ( Méloni va faire la gueule ! ). Cinquante ans, ça fait un bail pour les osselets... Si assassins il y a, ils sont sûrement clasmsés aussi. C'est que si le temps ne fait rien à l'affaire, les asticots aussi ont dû s'activer à dépouiller les gugus... Tout le monde finit en compost, ou en torche, c'est comme ça, on ne peut pas faire collec des macchabées... Aujourd'hui, à part les chafouins névrotiques, les cinéphiles maniaques ou les lecteurs foutraques, qui se souvient du Pietro. Ma voisine de palier m'a dit qu'elle connaissait un Pasolini,  mais c'était un bandit corse qui lui avait refilé du fromage de bique dégueu, et un saucisson d'âne made in China pendant ses dernières vacances à Porto-Vecchio... L'enquête piétinait...
 L'affaire avait pourtant fait grand bruit à l'époque. Pensez, un bolcho, homo, anti-facho, en délicatesse avec la papauté, retrouvé calanché à Ostie (ça s'invente pas !) ça a fait du fouin chez les intellos, les gauchos, et chez tous les travelos qu'il fréquentait allègrement... 
 Moi, ça m'a remis la pendule en marche... Les aiguilles tournaient à l'envers; Le cinéma ABC où j'usais ma cervelle à comprendre ses films, comme je séchais sur ceux d'Arrabal, ou Garrel, les loustics qui défrayaient aussi la chronique... On ne le savait pas encore, mais on entrait dans des années de binz sanglant... Munich avait lancé les hostilités. Les transalpins avaleraient la pasta de traviole avec les Brigades Rouges, l'enlèvement d'Aldo Moro, la mafia et ses bombinettes...Nous, on avait Broussard, et Mesrine qui jouaient à cache-cache, pendant que Giscard chassait l'éléphant avec Bokassa...  Les malins troskistes retourneraient leur chapka, deviendraient socialistes, savonneraient la planche à l'énigmatique François, pendant que les plus foldingues enlèveraient des barons, braqueraient des banques, ou partiraient traire les abeilles dans des bleds paumés qui n'ont même pas l'eau courante, et l'électricité, comme les fanas du collapse qui, aujourd'hui, hantent nos belles campagnes, avec leurs incantations au ciel, et au jus de pisse de vache. C'est la marche du temps qui veut ça. Depuis les cavernes, y'a toujours des zinzins qui crient au loup... J'ai retrouvé dans ma barque un bouquin du Pietro. Ecrits corsaires. Le mec était couillu (ou visionnaire) pour l'époque... " Je crois, et profondément, que le vrai fascisme est celui que les sociologues ont trop aimablement appelé société de consommation" Couillu le mec, je vous dis...
Demain, je vous raconterai l'histoire de la Ford Mustang.
Editoto.
  


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