mercredi 29 février 2012

JOURNAL D'UN MAL POLI (SUITE)

- Si t'es pas joice, t'as qu'a sucer le pouce à César ! -
Sur le coup,  je suis resté comme la mouche sur le papier collant qu'on mettait dans les cuisines ( C'était avant les petits canards qui sentent le pin des Landes ), pour éviter de retrouver la bestiole dans la soupe : scotché. Comme deux ronds de flan ( ou plusieurs ), plus ballot que mon chien qui course un écureuil... Interlopé, j'étais... Le mystère, mon cher Watson, c'était de comprendre comment une donzelle à portable, le futal au bas du cul et le bustier en éventail pouvait connaître une sculpture de Baldaccini... Ouais, je sais, y'a pas de raison... Comme si que la culture n'était réservée qu'aux vieux qui se fanent les expositions en bus pour oublier leurs bobos... Mais j'insiste... Mon regard afuté et circonspect me poussait plus à voir ( Ben oui un regard, c'est fait pour voir, faut tout vous expliquer bandes d'ânes bâtés) la beurette du côté de NTM que de Jack Lang*... J'ai bien compris aussi, que la phrase n'était pas entourée de violettes. Qu'elle signifiait derechef ( derechef, c'est maintenant, tout de suite bande d'ectoplasmes ! ) " Va te faire mettre ! Te faire voir chez Kodack..." Bref, le truc à me faire dresser les quatre poils qui me restent sur le caillou... Vous me connaissez..  Jamais en reste de compliments, la répartie facile - Arletty devant le tribunal après qu'elle fût accusée de relations coupables avec un bel officier allemand : Messieurs, mon coeur est français, mais mon cul est international ! c'est ça une répartie bien sentie - Revenons à nos brebis. Je regarde la femelle et paf ! ' Et toi, Va te faire réchauffer les miches chez le meunier du coin ! Va te faire dorer la brioche ça te rendra la farine plus douce ! - que je lui balance... J'admets, c'est un peu vulgaire, un peu lourdingue venant d'un bel esprit comme le mien, mais que voulez-vous, d'abord, c'est le "Journal d'un Mal Poli", et puis, la vapeur m'est montée dans la soupape, plus vite qu'un sans-papier qui cavale devant les keufs ( expression qui fait djeune et chébran )... 
- La suite serait délectable.... Réfléchissez, bande de fainénants !. La garce m'a balancé un sourire de vingt ans, m'a fait un doigt. Elle a remis son popotin bien en place, et a rejoint ses poteaux qui rappaient à la terrasse du Balto..
- La jeunesse c'est comme les radars automatiques, ça te flashe la gueule, et c'est toi qui paie l'addition - m'a dit le Père Dupanloup qui passait par là en réajustant son attirail... Il a raison, l'Ancêtre, il a raison...
Demain, je vous raconterai comment tremper vos doigts dans l'absurde, et retrouver la vérité dans le "Journal d'un Menteur".
-NDL : Pas eu le temps de vendre mon âme au Diable. On verra plus tard...
* Eternel balai de chiotte politique au sourire émouvant.


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