lundi 5 mars 2012

JOURNAL D'UN MAL POLI (SUITE ET FIN. PEUT-ETRE...)

Bon, je vois bien que je commence sérieux à vous râper le gigot avec mes histoires. Je sens bien que je vous rhumatise les entournures avec tous mes racontars... Mais que voulez-vous ? D'abord, j'ai promis à la Dame du Livre de grimper jusqu'en haut de la montagne, et puis, un journal, c'est un journal... Faut l'écrire tous les jours, s'atteler au cul du canasson de peur que le lecteur ne loupe une page, une nouvelle d'importance... De peur qu'il ne se tourne le chaland, vers les revues scientifiques ou les magazines people, lesquels, avouez-le bande de sacripants, manquent sérieusement de hauteur de vue, et de réflexions philosophiqu'au fonds je m'en bats l'oeil - t'as déjà essayé de te battre l'oeil, c'est foutrement douloureux - de toutes ces fadaises...
Plaignez-vous, bande de bipèdes, vous ne faîtes que chausser vos lunettes... Je lis jusqu'au bout ou je vais pisser... Mais, moi, votre serviteur, votre histrion dévoué, votre blagueur sous-payé, eh bien, j'en chie des ronds de serviette - c'est aussi douloureux que de se battre l'oeil -. J'ai chopé une vilaine grattouille scribouillonne chansonnière et mensongère qui occupe la moitié de mes journées. L'autre étant réservée in fine, à la dégustation de divers crus rosés issus de nos belle régions... Voyez le topo ? Une armada de mots, de rimes, d'injections et déjections, qui a débarqué plus vite que les cousins du Morvan au mois d'Août, s'est installée plus méchamment que le V. Poutine au Kremlin... "Dans la chaumière, y'a d'la lumière, et Ginette et sa guêpière qui ne s'use que si l'on s'en sert". Ne me dites pas que des obsessions pareilles, ça rend le légionnaire heureux...T'as l'avenir en trou  de balle avec de telles balivernes... Des truc à "te faire péter la pompe à vie" comme dit ce bon Guidoni (qu'est-ce qu'il devient celui-là ?) J'en bave des ronds de chapeau - pareil que les ronds de serviette et consorts -, à tricoter de telles écharpes... Mais, bon... Je me plains pas trop non plus, je pourrais être militant Ump...
A part ça, la vie continue...
Le Grand Michel a retrouvé le Paulo des Iles. A la caisse du Spar, la vieille mère dudit Paulo, madame Lascience (Et oui ! Paulo la Science.. Humour Humour...) a lâché le morceau. L'ancien cheminot s'étonnait de voir la daronne pousser un caddie plein de boustifaille. Alors, il a questionné, supputé, sorti sa lampe-torche, emberlificoté la mamie qui a avoué que sa racaille de fiston avait trouvé refuge dans son giron, et que les îles et les mousmées (vous vous souvenez bande d'amnésiques !) s'était rien que de la poudre aux yeux, rien que des menteries destinées à protéger les larcins divers et variés dont le Paulo a le secret... Le Grand s'est mis en mode vibreur, a fait trois tours dans ses pompes, et quelques hectomètres plus loin, le Rapetou de pesos se retrouvait les papattes en l'air et le nez dans la sciure gueulant comme un goret qui voit s'amener le couteau, qu'il rendait toute la monnaie, intérêts en sus...
Vous pensez bien que le Michel il s'est servi largement. Du coup, ce soir, c'est Muscadet et andouillettes de chez Marteau dans l'arrière salle du Balto, ou le doigt pleurniche encore de sa déconfiture aux élections...
La vie continue, je vous dis...
Demain, je vous raconterai combien il est difficile de s'appeler Paul Emploi dans un pays en crise.

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